Event report

La discussion a mis en évidence la tendance, ces dernières années, des organes de l'UE à aller, dans l'application du droit communautaire, au-delà des compétences qui leur sont déléguées par les États membres, et à "s'immiscer" dans des domaines (par exemple l'éducation) qui ne relèvent pas de la compétence exclusive de l'UE en vertu des traités, en violation du principe de subsidiarité. Sur la question de l'État de droit, l'exemple polonais a soulevé un dilemme tant chez les panélistes que dans le public : quel sera le verdict dans cette affaire. En outre, la discussion s'est terminée par les questions suivantes : jusqu'où l'UE peut-elle aller dans l'excès de ses pouvoirs ? Est-il possible à l'avenir pour les États membres de faire des réserves sur la défense de leur souveraineté, de mieux définir leurs propres compétences et de récupérer les pouvoirs transférés à l'UE ? Qui aura le dernier mot ? La "bataille des tribunaux" va-t-elle se poursuivre ?