Values and rights, rule of law, security
#TheFutureIsYours Looking after citizens’ freedoms
Les violences et discriminations faites aux femmes et aux enfants : comment lutter ?
Le centre EUROPE DIRECT de Marseille et le département des Bouches du Rhône accueilleront une trentaine de participant.es, issu.es du monde associatif et opérationnel sur la question des violences sexistes et contre les enfants.
L’atelier, d’une durée approximative de 2 heures, visera à animer des débats et échanges d'idées pour faire émerger les problématiques identifiées par les participant.es concernant les violences et discriminations commises envers les femmes et les enfants, et permettront de trouver de manière collective des solutions à ces problèmes.
Les conclusions des échanges seront prononcées à la fin de l’évènement puis transmises sur la plateforme de la CoFe, et serviront à promouvoir le projet de loi condamnant au niveau européen les auteurs de violences et de féminicides.
67 av. de Toulon 13006 Marseille
A proximité des stations de métro Baille et Castellane
Event report
L’atelier de participation démocratique sur le sujet « Lutte contre les discriminations et violences faites aux femmes et aux enfants » dans le cadre de la Conférence sur l’avenir de l’Europe a reçu la participation d’une trentaine de personnes, des jeunes en service civique et volontariat, et des personnes travaillant au sein d’associations luttant contre les discriminations sexistes et contre les enfants, à Marseille. Après que l’équipe du centre EUROPE DIRECT a eu présenté le chantier de la Conférence sur l’avenir de l’Europe et l’atelier, les participant.es ont identifié les thématiques qu’elles et ils voulaient débattre et se sont constitués en petits groupes de parole, qui sont parvenus aux idées et conclusions suivantes. Les discussions ont permis d'identifier les thèmes principaux suivants : la prise en charge des victimes de violences, l’assistance directe en cas d’agression ainsi que la prévention et éducation dans un système patriarcal. Concernant l’écoute et prise en charges des victimes, le processus de réception au commissariat lors de la plainte doit être simplifié et connu par les femmes. Les participant.es ont proposé le développement des postes d’intervenant.es sociales et sociaux ainsi que d’intermédiaires qui travaillent avec la police et accompagnent les victimes. Le Bureau de l’aide aux victimes (BDAV) devrait être remis en place quand les policier.es ne suivent pas la procédure demandée. Dans la pratique, il faut trouver un moyen pour que les femmes ne soient pas obligées de parler de leurs expériences traumatisantes directement au comptoir. La remise en cause des faits met les victimes souvent dans une position de fautive, qui doivent fournir une preuve de violence physique intrafamiliale. Un délai durant plusieurs mois entre le dépôt de plainte, la convocation et l’audition met les victimes qui doivent cohabiter avec les partenaires violents en danger. Il faut faciliter et accélérer le processus de départ du foyer familial pour les femmes et leurs enfants, qui ont besoin d’une habitation d’urgence puis d’un logement pérenne. Pour cela des aides dédiées aux hébergements et des espaces pour garder les enfants lors du dépôt de plainte sont indispensables. L’essentiel est que les victimes soient prises en charge gratuitement en vue de coûts juridiques, médicaux et psychologiques. Les militant.es et les associations doivent bénéficier de plus de moyens pour cela. L’écoute aux victimes s’applique aussi à l’assistance en cas d’agression. Des campagnes de sensibilisation pourraient être montrées dans les transports et sur les réseaux sociaux pour favoriser le courage civil. Certaines professions comme conducteurs et conductrices de transports en commun devraient être formés gratuitement. Des formations en ligne pour apprendre aux gens à intervenir sans se mettre en danger sont souhaitées. De plus, il faut envisager la création d’une peine européenne pour non-assistance en cas d’agression. Le rôle de l’éducation en particulier dans les systèmes culturels, religieux et personnels est fondamental dans ce contexte. Les stéréotypes et une culpabilisation des femmes (ex. la jupe facteur de discrimination) ainsi que le problème de la masculinité toxique s'accentuent. Afin d’augmenter la conscience que les cas de violences peuvent arriver quelques soit le prétexte, on pourrait intégrer un poste d’intervenant.e extérieur.e pour faire de la sensibilisation dans les écoles. Le sujet pourrait être intégré dans le cadre de la journée défense et citoyenneté (JDC) pour les jeunes de 16 ans. La précarité des femmes est liée au système d’éducation et au patriarcat. Les femmes sont majoritaires dans les professions mal payées. Les victimes des violences intrafamiliales en situation financièrement irrégulière qui désirent quitter le domicile conjugal reçoivent peu d’aides et de soutien. Les femmes de milieu défavorisé ayant moins d’accès à l’éducation ne connaissent pas leurs droits et les moyens de se défendre. Comme approche de solution, on devrait réaliser des études en France ou au niveau européen sur le profit généré par la discrimination et les différences salariales : Où va le profit ? Qu’est-ce que c’est l’apport de la discrimination ? Qui a l’intérêt à entretenir les inégalités économiques ? Il faut rendre compte l’exploitation des personnes sans papiers en situation irrégulière : qui profit de leur précarité en payant des bas salaires ? Le calcul du taux d’inégalité salarial dans les entreprises en Europe et des sanctions réelles en cas de grandes disparités doivent être obligatoirement suivies par tous. Des investissements européens dans les structures périscolaires se révèlent nécessaires afin de leur permettre d’être plus indépendantes. L’interruption volontaire de grossesse (IVG) doit être autorisé et facilité dans toute l’Europe, en devenant même un critère d’entrée dans l’UE. Les violences sexuelles et les viols ont également été au cœur des débats. On suggère une coordination européenne sur les violences de la prostitution et une charte de la laïcité. Un moyen pour prévenir la prostitution des mineures est l’augmentation de surveillance des réseaux sociaux. En outre, l’apologie du viol dans la pornographie doit être interdite. Le traitement des délinquants criminels doit comprendre des stages de citoyenneté durant lesquels ils sont pris en charge par des psychologues. Pour les bourreaux qui récidivent la castration chimique devrait être envisagée. Pour faciliter la communication, un numéro européen d’aide aux victimes et des campagnes de sensibilisation devraient être mis en place.Related Ideas
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