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« Quelle défense pour l'Europe de demain ? »
28/04/2022 19:09
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Pour la première fois depuis la fin des guerres en ex-Yougoslavie, un conflit ouvert a ressurgi sur le sol européen, le 24 février 2022. Les guerres en ex-Yougoslavie (de 1992 à 1999) ont été un choc pour les Européens et restent à ce jour les conflits les plus meurtriers ayant eu lieu en Europe, depuis la fin de la dernière guerre. Mais l’ampleur des moyens utilisés par l’armée russe en Ukraine laisse imaginer le désastre humain et matériel que constituerait cette guerre, si elle devait se prolonger. Alors qu’il n’en est qu’à ses débuts, les conséquences de ce conflit dépassent celles des guerres en ex-Yougoslavie.
Parmi ces conséquences, certaines sont inattendues. L’une d’entre elles est l’unité des Européens sur les questions de défense. L’idée d’une Europe de la défense a mis longtemps à se frayer un chemin parmi les États-membres de l’Union européenne (UE). Elle commençait tout juste à être visible. La guerre en Ukraine l’a mise sur le devant de la scène. L’agression de l’Ukraine par la Russie a fait voler en éclats certaines lignes rouges que l’UE et certains de ses membres refusaient de franchir. L’Allemagne a annoncé son réarmement et son intention de vendre des armes à un pays en guerre, ce qu'elle refusait de faire jusqu’ici. De son côté, l’UE s’est engagée à acheter, puis fournir des armes défensives à l’Ukraine, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant. Cette situation géopolitique met l’UE face à ses lacunes : elle doit devenir une force géopolitique, ou elle se condamne à l’inaction et à la division. Cette situation malheureuse fait écho au dernier discours sur l'État de l’Union de Madame Ursula von der Leyen. Durant celui-ci, elle a renouvelé ses vœux d’établissement d’une Union européenne de la Défense et a affirmé la nécessité de devenir une union géopolitique. La Présidente de la Commission européenne a défendu l’intérêt d’une autonomie stratégique commune. Aujourd’hui, alors que des bombardements se font entendre à moins de vingt kilomètres des frontières de l’Union, il devient nécessaire d’adopter une stratégie commune.
Cette stratégie doit permettre de définir le renouveau des relations militaires entre les États-Unis et l’Europe. Alors que les États-Unis se désengageaient du théâtre européen, pour focaliser leur attention sur l’Indo-Pacifique, et que l’OTAN était en état de « mort cérébrale», l’invasion russe a, semble-t-il, revigoré le lien transatlantique. Ce retour en force de l’OTAN dans la défense européenne interroge sur l’avenir de l’Europe de la défense.
Depuis le traité de Maastricht en 1992 et la déclaration franco-britannique de 1998, la construction d’une Europe de la sécurité et de la défense a connu un tournant majeur. De 1999 à nos jours, de nombreux organes politiques et militaires ont été créés : état-major de l’Union européenne, comité militaire, agence européenne de défense, haut-représentant pour la politique étrangère et la politique de sécurité, service européen pour l’action extérieure, etc. La construction d’une véritable défense européenne franchit une nouvelle étape en décembre 2013 lorsque, pour la première fois, le Conseil européen fait de la défense une priorité stratégique de l’Union européenne. Aujourd’hui, elle représente une ambition politique qui anime la construction européenne. La guerre en Ukraine marque un nouveau tournant dans l’Europe de la Défense.
Avant que cette guerre n’éclate, les avancées récentes faisaient écho au discours de la Sorbonne d’Emmanuel Macron de septembre 2017. Depuis, les initiatives se sont multipliées : lancement d’un fonds européen de défense effectif depuis 2021, création de la coopération structurée permanente, création de l’initiative européenne d’intervention, ou encore création de la Direction générale de l’industrie de la défense et de l’espace (DG DEFIS). Ces initiatives ont pour but de développer une synergie entre Etats membres.
Depuis le traité de Maastricht en 1992 et la déclaration franco-britannique de 1998, la construction d’une Europe de la sécurité et de la défense a connu un tournant majeur. De 1999 à nos jours, de nombreux organes politiques et militaires ont été créés : état-major de l’Union européenne, comité militaire, agence européenne de défense, haut-représentant pour la politique étrangère et la politique de sécurité, service européen pour l’action extérieure, etc. La construction d’une véritable défense européenne franchit une nouvelle étape en décembre 2013 lorsque, pour la première fois, le Conseil européen fait de la défense une priorité stratégique de l’Union européenne. Aujourd’hui, elle représente une ambition politique qui anime la construction européenne. La guerre en Ukraine marque un nouveau tournant dans l’Europe de la Défense.
Avant que cette guerre n’éclate, les avancées récentes faisaient écho au discours de la Sorbonne d’Emmanuel Macron de septembre 2017. Depuis, les initiatives se sont multipliées : lancement d’un fonds européen de défense effectif depuis 2021, création de la coopération structurée permanente, création de l’initiative européenne d’intervention, ou encore création de la Direction générale de l’industrie de la défense et de l’espace (DG DEFIS). Ces initiatives ont pour but de développer une synergie entre Etats membres.
En parallèle des questions militaires, l’Union européenne a pris en compte la nécessité de se doter d’instruments de lutte contre les cybermenaces. En effet, la pandémie de COVID-19 a vu une explosion des actes de cybermalveillance sur des sites sensibles (notamment des hôpitaux). Les auteurs de ces actes sont bien souvent accusés d’être en lien avec la Chine ou la Russie. Il est à craindre que la guerre menée par la Russie en Ukraine ne fasse que renforcer cette cyber-insécurité. Malgré la création d’une agence européenne de cybersécurité (ENISA - European Union Agency for Cybersecurity), de la Directive NIS (pour Network and Information System) ou encore du Cybersecurity Act (renforçant les pouvoirs de l’ENISA), qui sont autant de preuve de la volonté de l’UE de faire de la cybersécurité un enjeu commun à tous les Européens, force est de constater que la réponse des Européens semble manquer d’envergure, et que les prochains mois seront décisifs.
Concernant l’espace, la coopération civile entre plusieurs pays dans le cadre de l’ESA fait déjà la fierté des Européens. Elle permet à l’Europe de garder une place importante dans l’aventure spatiale. Cependant, l’ESA n’est qu’un organe de recherche, et non un organe de sécurité et défense. Les hégémonies américaine et russe, les velléités chinoises, l’émergence de nouvelles puissances spatiales et la privatisation de l’espace sont autant d’éléments qui devraient pousser les Européens à développer une stratégie spatiale efficace, pour se prémunir de tout danger.
La mise en place de cet arsenal de défense nous permet de penser que les Etats membres de l’Union européenne semblent peu enclins à penser leur sécurité et leur stratégie autrement que par eux-mêmes. En effet, l’union des Européens derrière des objectifs stratégiques communs n’a pas toujours été chose aisée. En effet, que l’on soit Portugais ou Polonais, l’on ne percevait pas la menace russe de même sorte. Mais la guerre en Ukraine a rebattu les cartes. L’intensité de la menace n’est sûrement pas vue pareille, que l’on soit Portugais ou Polonais, mais celle-ci est aujourd’hui bien réelle. L’enjeu de cette Europe de la Défense sera de concilier les attentes de chacun sans froisser l’autre, car les priorités stratégiques des Etats membres sont souvent liées à leur situation géographique. Ainsi, le contexte de crises multiples doit amener les Européens à repenser l’Europe de la défense.
Notre colloque s’organisera sous la forme de tables rondes. Elles seront au nombre de quatre. Les deux premières seront consacrées respectivement à l’étude des menaces géopolitiques en Europe, ainsi qu’au rôle de l’OTAN dans la sécurité des Européens. Enfin, les deux dernières seront consacrées aux programmes conjoints, et aux nouvelles menaces (cyber et spatiales) qui sont à prendre en compte. Lors de ces tables rondes, il sera donné l’occasion de s’interroger sur les ressources et la mise en forme de cette stratégie commune. Ces domaines d’étude sont cruciaux pour comprendre la capacité de l’Union à assurer la sécurité et la défense de ses concitoyens.
9h : accueil des intervenants par le genéral Pierre Schill, chef d'État-major de l'Armée de Terre
9h30 - 10h : Discours d'introduction prononcé par Élisabeth Guigou, présidente fondatrice d'Europartenaires et ancienne ministre
Première table ronde, de 10h à 11h30 : « Menaces et géopolitique » avec Nicole Gnesotto, Thomas Gomart et Michal Piotrowski, modérée par Jean-Noël Jeanneney
Deuxième table ronde, de 11h30 à 13h : « Le rôle de l'OTAN dans la défense européenne » avec Hélène Conway-Mouret, Sénatrice groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, Membre de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Françoise Dumas, députée LREM de la 1ère circonscription du Gard, présidente de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées (TBC) et M. Luca Niculescu, ambassadeur de Roumanie en France (TBC), modérée par Claude-France Arnould
De 14h05 à 14h15 : Diffusion et présentation du court-métrage d’animation d’Européens sans Frontières, « Euroforce Help ! » - Présenté par M. Philippe Cayla, Président d’Européens sans Frontières :
« Les jeunes et l’Europe de la Défense » et diffusion et présentation du film de l’ECPAD - Présenté par M. Gilles CIMENT, Directeur adjoint de l’ECPAD
Troisième table ronde, de 14h15 à 15h40 : « Les programmes conjoints: l’avenir de la défense européenne? » avec Philippe Coq, directeur des affaires publiques d'Airbus France et Jean-François Ripoche, Directeur Recherches, Innovation et Industrie à l’Agence européenne de défense
Quatrième table ronde, de 15h40 à 17h10 : « Les nouvelles menaces : le cyber et le spatial, une nécessité d’agir conjointement ? », avec l'Amiral Charles-Henri du Ché, conseiller militaire du président d’ArianeGroup, le Général de Brigade Philippe Geay de Montenon, adjoint au commandant du ComCyber, Jean-Baptiste Demaison, Président du Directoire de l’ENISA, Général de division aérienne Michel Friedling, commandant le Commandement de l’espace
Conclusion du colloque prononcée par le Major-général des Armées, le général d'armée Éric Autellet
9h30 - 10h : Discours d'introduction prononcé par Élisabeth Guigou, présidente fondatrice d'Europartenaires et ancienne ministre
Première table ronde, de 10h à 11h30 : « Menaces et géopolitique » avec Nicole Gnesotto, Thomas Gomart et Michal Piotrowski, modérée par Jean-Noël Jeanneney
Deuxième table ronde, de 11h30 à 13h : « Le rôle de l'OTAN dans la défense européenne » avec Hélène Conway-Mouret, Sénatrice groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, Membre de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Françoise Dumas, députée LREM de la 1ère circonscription du Gard, présidente de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées (TBC) et M. Luca Niculescu, ambassadeur de Roumanie en France (TBC), modérée par Claude-France Arnould
De 14h05 à 14h15 : Diffusion et présentation du court-métrage d’animation d’Européens sans Frontières, « Euroforce Help ! » - Présenté par M. Philippe Cayla, Président d’Européens sans Frontières :
« Les jeunes et l’Europe de la Défense » et diffusion et présentation du film de l’ECPAD - Présenté par M. Gilles CIMENT, Directeur adjoint de l’ECPAD
Troisième table ronde, de 14h15 à 15h40 : « Les programmes conjoints: l’avenir de la défense européenne? » avec Philippe Coq, directeur des affaires publiques d'Airbus France et Jean-François Ripoche, Directeur Recherches, Innovation et Industrie à l’Agence européenne de défense
Quatrième table ronde, de 15h40 à 17h10 : « Les nouvelles menaces : le cyber et le spatial, une nécessité d’agir conjointement ? », avec l'Amiral Charles-Henri du Ché, conseiller militaire du président d’ArianeGroup, le Général de Brigade Philippe Geay de Montenon, adjoint au commandant du ComCyber, Jean-Baptiste Demaison, Président du Directoire de l’ENISA, Général de division aérienne Michel Friedling, commandant le Commandement de l’espace
Conclusion du colloque prononcée par le Major-général des Armées, le général d'armée Éric Autellet
Paris
8 place Saint-Augustin
Cercle National des Armées
8 place Saint-Augustin
Cercle National des Armées
11
May
09:00 - 17:30
Reference: cofe-MEET-2022-04-159259
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